Carrière en vedette : Employé d’une plateforme scientifique

Au CRCHUM, une centaine de personnes travaillent au sein des 19 plateformes scientifiques. La plupart des centres de recherche ont mis en place de tels services, il s’agit donc d’un secteur d’emplois qui mérite qu’on s’y attarde et qui pourrait intéresser les personnes qui réfléchissent à leur choix de carrière.

Tour d’horizon sommaire du travail qui s’y accomplit.

Le rôle des plateformes scientifiques est surtout de soutenir la recherche en offrant une expertise et une infrastructure autrement inabordable ou inaccessible. Parfois, ce sont les technologies qui sont dispendieuses ou complexes; parfois, ce sont les expertises techniques qui sont rares. Souvent, ce sont les deux.

Le travail technique est donc au cœur de la tâche. Pour plusieurs plateformes, le travail technique est manuel (avec sarrau et pipettes), mais il peut s’agir de bio-informatique comme pour ATiM et CITADEL, ou d’autres tâches encore. L’aspect technique du travail s’étend aussi à l’entretien des instruments ou du moins à s’assurer de leur bon fonctionnement.

Entre expertise scientifique et service à la clientèle

À l’expertise technique s’ajoute l’expertise scientifique. La personne qui travaille pour une plateforme doit comprendre rapidement les projets des usagers ou des clients pour bien les guider et pour identifier les problèmes potentiels. Elle doit aussi pouvoir interpréter les résultats et avoir une bonne connaissance des limites des méthodes et de leurs alternatives.

Le service à la clientèle est un aspect majeur du travail en plateforme.

Pour offrir le bon service et s’assurer que les résultats ou les instruments sont utilisés à leur plein potentiel, il faut communiquer avec les utilisateurs. Il faut être à l’écoute pour comprendre les projets (parfois très variés) et il faut pouvoir se faire comprendre lorsqu’on explique des technologies, des manipulations ou des résultats.

Dans notre contexte universitaire, le rôle des plateformes dans la formation des personnes utilisatrices — étudiantes, étudiants et stagiaires postdoctoraux — n’est pas négligeable. Ce rôle devient essentiel lorsque des équipements sont utilisés en libre-service.

Des mini-entreprises à gérer

À vrai dire, les plateformes peuvent être considérées comme des petites entreprises de services au sein du centre de recherche. Elles sont responsables de développer une vision, de gérer un parc d’instruments, de tenir et de respecter un budget.

À ces exemples de tâches administratives peuvent s’ajouter celles qui concernent la gestion du personnel.

Plusieurs plateformes n’ont qu’un seul employé qui touche à tout, mais d’autres comme l’animalerie forment une imposante équipe.

Quant aux conditions d’emploi incluant le salaire et les horaires, elles varient énormément d’un poste à l’autre. Il serait difficile de les résumer ici.

Nous rédigerons peut-être une fiche plus détaillée dans une prochaine publication.

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Rédaction : Julien Lamontagne, comité de L'écho des plateformes