Académie de la relève en santé : Bonjour moi c'est Cédrik Marchildon!
Retrouve Cédrik Marchildon, étudiant en médecine et collaborateur de l'Académie de la relève en santé. À travers ses articles, il te raconte son quotidien, ses défis, et ses conseils pour réussir dans le milieu de la santé et de la recherche.
Bonjour!
« Je suis Cédrik Marchildon, étudiant en quatrième année de médecine à l’Université de Sherbrooke. »
Ça, c’est la version rapide pour me présenter, mais...
Je n’ai jamais aimé me présenter uniquement en fonction de ce que je fais de mes journées. Les études, comme le travail, occupent la majeure partie de nos vies, mais ça ne devrait pas définir qui nous sommes de façon simpliste. Voici plutôt comment j’ai envie de vous parler de moi et de mon histoire.
Tout au long de mon parcours scolaire, j’ai senti la nécessité d’explorer plusieurs centres d’intérêt et de m’investir dans des projets qui me nourrissaient. Au cégep, ma curiosité était comblée! Les programmes préuniversitaires ont un avantage majeur : ils permettent de toucher à plusieurs disciplines, que ce soient les maths, la physique, la biologie, la littérature, et bien plus encore. C'est le rêve, tu es stimulé intellectuellement et tu peux te cultiver à ta guise pendant tes temps libres.
Adaptation et persévérance
La transition vers l’université a été un vrai défi pour moi. Premièrement, j’avais vraiment envie de faire médecine, mais j’ai été refusé. Du coup, je me suis retrouvé en pharmacie pendant un an, et ce n’était clairement pas ma voie. La charge de travail, concentrée sur un seul domaine, m’attristait. Passer d’un programme varié comme au cégep à un domaine plus restreint était difficile. Alors, en deuxième session, j’ai choisi un cours d’informatique en option. La plupart de mes camarades suivaient des cours directement liés à la pharmacie, comme le fameux cours de « psychologie gérontologique ». Moi, j’avais besoin de quelque chose de différent. Ce cours d’informatique, bien qu’exigeant, m’a apporté la diversité que je cherchais. Et, à ma grande surprise, je suis tombé amoureux de la programmation.
Le printemps suivant, j’ai re-postulé en médecine, et cette fois, j’ai été accepté à l’Université de Sherbrooke et, avec un programme aussi intense en quatre ans, j’ai dû laisser l’informatique de côté.
Les études en médecine ne sont pas de tout repos. Les moments de découragement sont fréquents, et beaucoup rêvent de tout quitter pour ouvrir une pâtisserie en Gaspésie. Mon plan B, ce n’était pas la pâtisserie, mais un baccalauréat en informatique. Même si la médecine me passionnait, je savais que je serais tout aussi heureux en tant qu’informaticien et cette pensée m’aidait à tenir le coup.
Trouver sa voie
En deuxième année de médecine, j’ai rencontré un professeur de radiologie qui présentait ses travaux en neuroradiologie et cherchait des étudiants ayant des bases en programmation pour l’aider. Ça m’a tout de suite interpellé, alors j’ai foncé et je lui ai proposé mon aide. Curieusement, il a accepté. On m’a donné une petite responsabilité sur un projet et, avec beaucoup de travail et de jurons, j’ai réussi à accomplir ma tâche.
Cette expérience m’a ouvert d’autres portes : des stages d’été et même la possibilité de présenter des résultats de recherche à l’international. Surtout, la recherche m’a permis de trouver, encore une fois, un complément à mes études, à ma vie, qui me stimulait davantage!
En résumé, ce que je veux que tu retiennes de mon histoire, c’est que les connaissances ne sont jamais perdues. Chaque heure passée à apprendre compte. Le monde devient de plus en plus connecté, multidisciplinaire, et nous avons besoin de personnes polyvalentes. L’informatique est un parfait exemple de cette polyvalence requise pour le futur qui se dessine.
À très vite pour un prochain article.
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