
De gauche à droite : Dominic Béliveau-Nadeau, physicien, Andrée Jutras, technologue, Dr Daniel Taussky, radio-oncologue, Guy Borduas, patient, et Dre Guila Delouya, radio-oncologue.
Le Service de radio-oncologie du CHUM est au cœur d’un grand succès. Voilà qu’il franchit le cap des 2 000 patients traités par curiethérapie à bas débit de dose pour un cancer de la prostate. Guy Borduas fait partie du nombre. Aujourd’hui, il témoigne généreusement aux côtés du Dr Daniel Taussky, radio-oncologue.
« Entendre le mot cancer est effrayant. Mais quand on fait partie des statistiques, on ne peut qu’accepter et avancer. » En juillet dernier, comme près de 27 900 autres Canadiens en 2024, Guy reçoit un diagnostic de cancer de la prostate. Rapidement, le choc de la nouvelle laisse place à de l’espoir, alors qu’il est confié aux mains expertes du Dr Daniel Taussky, de la Dre Guila Delouya et de toute l’équipe de la radio-oncologie du CHUM.
Un traitement de précision
Parmi les options de traitement présentées au patient : la curiethérapie à bas débit de dose. Cette forme de radiothérapie interne consiste à détruire la tumeur de l’intérieur, au moyen de matières radioactives implantées directement dans la prostate. Son principal avantage? Elle minimise la radiation aux organes et aux tissus sains, et réduit les risques de dommage.
« Le traitement est idéal pour les patients qui présentent une forme précoce du cancer, ainsi que pour ceux qui sont actifs et qui veulent préserver leurs fonctions érectiles. »
- Dr Daniel Taussky, radio-oncologue
Guy acquiesce sans hésiter à cette proposition de traitement réservée aux cas précoces comme le sien. En octobre 2024, au terme d’un ballet parfaitement orchestré, plus d’une soixantaine de petits dispositifs radioactifs de la forme de grains de riz sont implantés précisément dans sa prostate. Dès lors, « les grains, qui resteront pour toujours dans le corps, ont commencé leur travail », explique le Dr Taussky. C’est à lui, radio-oncologue d’expérience, qu’est revenu le soin de mener l’intervention, appuyé d’un physicien, de technologues et d’infirmières, ses alliés de tous les jours.
Au service de 2 000 patients
Regard tourné vers le début de son parcours de soins, Guy considère la découverte de son cancer comme une chance, dans la mesure où elle lui a permis d’avoir rapidement accès à la curiethérapie. Aujourd’hui, le patient se réjouit de la qualité de vie qu’il a pu retrouver dès le lendemain de l’intervention. « Je n’ai pas ressenti de douleur et j’ai pu retourner à la maison le jour même. Moi qui ai vu les effets de la chimiothérapie et de la radiothérapie chez ma première femme, j’ai été étonné de voir à quel point il a été facile de reprendre mes activités habituelles », témoigne-t-il.
« Je veux que le cancer de la prostate cesse d’être un tabou pour les hommes. »
- Guy Borduas, patient
« La curiethérapie est une intervention très minutieuse qui existe depuis longtemps et qui a prouvé qu’elle a beaucoup de succès. » Voilà plus de vingt ans que le Dr Taussky pratique cette technique de pointe, qu’il a participé à implanter en nos murs, et plus de 15 ans que la Dre Delouya contribue à renforcer l’expertise. Leur travail d’excellence et celui de toute l’équipe de la radio-oncologie sont dignes de mention. Ils ont permis d’assurer le traitement de deux milliers de patients, parmi lesquels Guy se considère comme véritablement chanceux de faire partie. Et ce n’est qu’un début!

Guy Borduas fait partie des 2000 patients traités au CHUM par curiethérapie à bas débit de dose pour un cancer de la prostate. Le voilà entouré du Dr Daniel Taussky et de la Dre Guila Delouya.
Pour en savoir plus sur le traitement du cancer de la prostate par curiethérapie à bas débit de dose, consultez cette fiche santé.
Une importante étape franchie pour la radio-oncologie
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