De l’art atikamekw en nos murs

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De l’art atikamekw en nos murs
Voilà plus d’une quarantaine d’années que l’équipe du Service de médecine des toxicomanies du CHUM soutient les personnes présentant un trouble de l’usage dans leur démarche de mieux‑être. Aujourd’hui, merci à l’artiste Meky Ottawa, les murs de sa clinique sont plus beaux et inspirants que jamais!


« Touchant » : c’est le moins qu’on puisse dire pour décrire ce moment. Le 31 janvier dernier, l’équipe du Mieux-être autochtone du CHUM dévoilait la murale qui orne désormais les murs de la Clinique de médecine des toxicomanies. L’œuvre grandiose est l’aboutissement d’un travail de plusieurs mois dans lequel Meky Ottawa, artiste atikamekw aux multiples talents, témoigne avoir mis tout son cœur et toute son âme. Son inspiration? « Une prière pour souhaiter le bon et la paix dans l’espace, explique-t-elle. Je voulais offrir ce cadeau au CHUM pour protéger ses patients et tout le monde qui verra la murale. » 

Au-delà d’embellir magnifiquement nos murs, l’œuvre invite patientes, patients, visiteuses et visiteurs de la Clinique de médecine des toxicomanies à trouver du réconfort. Elle se veut aussi un véhicule d’enseignement sur des moyens de guérison, et une inspiration pour les équipes à travailler ensemble en vue de créer un environnement de soins où toutes et tous se sentent accueillis, compris et respectés.

Meky Ottawa, artiste multidisciplinaire

« Cette murale est vraiment proche de mon cœur, j’y ai travaillé avec toute mon âme. C’est une prière de protection. » 

— Meky Ottawa, artiste multidisciplinaire

Marie-Eve Desrosiers, présidente-directrice générale du CHUM

« En tant que centre hospitalier universitaire, nous avons le devoir de créer un environnement invitant et respectueux de toutes les cultures. Cette murale est un symbole vibrant de notre engagement envers l’intégration des savoirs autochtones dans nos pratiques, nos soins et notre gestion. » 

Marie-Eve Desrosiers, présidente-directrice générale du CHUM

Stéphanie Marsan, médecin de famille au Service des toxicomanies du CHUM

« Lorsque les gens viennent à la clinique, ils arrivent souvent avec un mélange d’émotions. De la vulnérabilité, de l’espoir, mais aussi des doutes et des craintes. Ces émotions sont encore plus fortes chez les autochtones qui ont le courage de se rendre jusqu’ici. C’est pourquoi il est essentiel de créer un environnement plus accueillant, plus apaisant et plus humain. » 

— Stéphanie Marsan, médecin de famille au Service des toxicomanies du CHUM

Mike Standup, guérisseur spirituel mohawk travaillant avec la Clinique de médecine des toxicomanies du CHUM

« L’œuvre suscite vos émotions, votre intérêt, c'est l'expression de l’esprit. Je tiens à remercier l'artiste d'avoir apporté cette lumière.  »  [traduction]

— Mike Standup, guérisseur spirituel mohawk travaillant avec la Clinique de médecine des toxicomanies du CHUM

Merci à la Fondation du CHUM d’avoir rendu possible cet inspirant projet. Et un merci tout particulier à Meky Ottawa pour le talent et la générosité.

 

 


 

De l’art atikamekw en nos murs