Une soirée dans la vie de Kamille : À la rencontre d’une inhalothérapeute dévouée

Voilà quelques mois à peine que Kamille met en pratique ce qu’elle a appris sur les bancs d’école. Bien qu’elle n’en soit qu’au point de départ de sa carrière, elle se sait exactement à sa place dans son poste d’inhalothérapeute de soir au bloc opératoire du CHUM. Aujourd’hui, pour nous, elle dévoile les dessous de sa profession devenue passion.
En quoi consiste le rôle d’inhalothérapeute?
En tant que spécialistes du système cardiorespiratoire, les inhalothérapeutes veillent au bon fonctionnement des poumons et du cœur. De l’administration des pompes pour l’asthme à la ventilation lors de la réanimation cardiorespiratoire en passant par la réalisation de tests de fonction respiratoire, les tâches sont très variées, d’un département à l’autre.
Quelles sont tes tâches au bloc opératoire?
Ici, j’agis comme le bras droit de l’anesthésiste. En amont à la chirurgie, je prépare la salle, j’accueille la patiente ou le patient et j’installe les moniteurs nécessaires pour suivre son activité cardiaque, sa pression, le taux d’oxygène dans son sang et son niveau de relaxation musculaire. Au moment de l’anesthésie, j’assure la ventilation pour pallier le fait qu’elle ou il ne puisse plus respirer sans aide. Tout au long de l’opération, je surveille ses signes vitaux, son seul moyen de communication, et j’interviens pour les corriger, au besoin.
Quelles sont les principales qualités que doivent avoir les inhalothérapeutes au bloc opératoire?
Alors que les opérations de jour sont prévues, ce n’est pas le cas pour les quarts de soir. Dans un contexte où on gère des imprévus, le mot d’ordre est : adaptation. Il faut en tout temps se tenir prêts à intervenir pour répondre aux urgences avec efficacité. Étant bien souvent la toute dernière personne sur laquelle la patiente ou le patient pose ses yeux avant de s’endormir, je dois aussi être très rassurante et empathique. Bien que je sois habituée à la réalité du bloc opératoire, à ses bruits et à ses lumières intenses, je dois me rappeler que l’opération est considérable pour elle ou lui.
Peux-tu nous raconter un moment phare de ta jeune carrière?
Parmi les moments particulièrement marquants que j’ai vécus ici, je me rappellerai toujours la première fois que j’ai eu à intervenir dans le cadre d’un greffe de poumon. Mais chaque jour, je suis impressionnée par ce qu’il est possible de faire avec le corps humain. C’est magique de constater qu’une personne puisse entrer ici mal en point et en ressortir beaucoup mieux.
Il est touchant de réaliser tout l’amour que porte Kamille pour sa profession. Réellement passionnée d’inhalothérapie, elle se souhaite, pour l’avenir, d’en faire la promotion auprès de la relève. La voilà bien partie!

Une soirée dans la vie de Kamille : À la rencontre d’une inhalothérapeute dévouée
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