Une soirée virtuelle incontournable sur le cancer de la prostate
Le 10 septembre dernier, le Groupe de soutien du cancer de la prostate et le CHUM invitaient la population à une soirée d’information unique.
Organisé en collaboration avec l’Institut du cancer de Montréal et la Fondation Virage, cet événement annuel était diffusé sur Facebook. En une heure, les personnes participantes ont pu, encore une fois cette année, se familiariser avec ce sujet qui touche beaucoup d’hommes.
À l’origine de cette initiative
Il est important de souligner que cet événement a vu le jour grâce au Groupe de soutien du cancer de la prostate (GSCP) qui existe depuis 1998. Le GSCP a pour mission d’apporter un soutien moral aux personnes atteintes et à leurs proches grâce à différentes activités, dont aide au diagnostic, soutien téléphonique, ateliers mensuels d’information et de discussion sous la direction d’un médecin spécialiste, accompagnement d’un patient avec une personne ressource ayant un parcours similaire, etc. Son site Internet permet de consulter gratuitement les versions française et anglaise du livre du Dr Saad : Comprendre le cancer de la prostate.
Un événement incontournable et riche en information
« COVID oblige, on est 100 % en virtuel ce soir. Par contre, on sait que vous êtes nombreux et présents et on vous remercie d’être là, et ça ne nous empêchera pas de passer une belle soirée! » a annoncé Michelle Brisebois, directrice générale de l’Institut du cancer de Montréal en accueillant les participants.
Saviez-vous que…
- Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes;
- 1 homme sur 7 recevra un diagnostic de cancer de la prostate;
- Le cancer de la prostate est le troisième facteur de mortalité chez les hommes au Canada?
D’où l’importance que non seulement les médecins et les professionnels, mais aussi les patients et leurs proches le comprennent, afin de l’apprivoiser et de prendre des décisions éclairées sur les choix de traitement qui s’offrent à eux.
Mythes et réalités sur la prévention de la maladie
Plusieurs mythes sont répandus pour prévenir le cancer de la prostate. Le Dr Saad est clair à ce sujet : « Non, on ne peut pas prévenir le cancer de la prostate ». Nous savons maintenant que la consommation de vitamine E ou de sélénium ne permettent pas de le prévenir. Des études ont même démontré que leur consommation, en grande quantité, semble augmenter le risque de développer un cancer de la prostate.
Dans les pays nordiques comme le nôtre, les données disponibles démontrent que plus d’hommes sont atteints et meurent de cette maladie que ceux habitant dans les pays où l’ensoleillement est plus important.
Le Dr Saad conseille de faire des suivis médicaux pour le détecter et le traiter le plus tôt possible (quand c’est nécessaire) afin d’avoir de meilleures chances de guérison.
Les avancées de la recherche : un espoir pour les patients
Le Dr Fred Saad a mis l’accent sur l’importance de la recherche qui découvre sans cesse de nouveaux traitements efficaces pour contrer la maladie et de nouvelles façons d’améliorer la qualité de vie des patients.
Dans le cas d’un cancer avancé, il y a une dizaine d’années, les patients n’avaient accès qu’à un seul traitement. « En 2020, les avancées sont spectaculaires! » a souligné le Dr Saad. Les recherches ont aussi permis de développer de nouvelles options de traitement pour améliorer la survie des patients atteints d’un cancer très avancé et incurable, tout en leur offrant une meilleure qualité de vie.
Un moment d’interaction avec le public
L’événement étant diffusé en direct, les participants ont pu interagir avec le Dr Saad lors de la période de questions.
En voici quelques exemples :
À quel âge la personne peut-elle voir un médecin si elle a un problème de prostate?
Dr Saad : Surtout à partir de 50 ans ou dès que la personne ressent une inquiétude, il est recommandé de consulter. Quand il y a une hérédité, des membres de la famille qui ont déjà eu la maladie, on recommande de consulter dès 40 ans.
Est-ce qu’une personne sédentaire est plus à risque de développer un cancer de la prostate?
Dr Saad : Il y a de fortes chances que l’exercice physique aide à ralentir la progression du cancer, mais ça ne l’élimine pas. « L’exercice, c’est oui tout le temps! a affirmé le Dr Saad, car il aide à se maintenir en forme même pendant les traitements. »
Est-ce qu’une sexualité active a une incidence sur le cancer de la prostate?
Dr Saad : La littérature à ce sujet ne mentionne ni effets positifs, ni effets négatifs sur le cancer de la prostate.
Des capsules d’information à votre disposition
En complément à cette soirée, vous pouvez visionner deux capsules d’information :
- La sexologie et le cancer de la prostate : pour savoir pourquoi et quand demander une consultation avec un(e) sexologue et pour connaître les différents types d’intervention
- La kinésiologie et le cancer de la prostate : pour vous informer sur l’importance de l’activité physique, même pendant les traitements, et sur l’accès aux services de kinésiologie
Vous pouvez visionner la soirée ici
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