Elles évoluent parmi nous. Les équipes de recherche font appel à leurs expertises. Au quotidien. Discrets et indispensables rouages des activités de recherche, œuvrant loin des sirènes médiatiques. Sans elles, le cœur du Centre de recherche du CHUM (CRCHUM) est à l’arrêt. Lumières croisées sur cinq employés de la Direction de la recherche en temps de COVID‑19.
Malgré un contexte sanitaire pour le moins difficile, Laurent Knafo, conseiller santé-sécurité au travail et agent de la sécurité biologique, a conservé une routine dans l’adversité : être présent au travail tous les jours, tel un véritable phare dans la nuit pandémique pour toutes les équipes de recherche. Celles qui se sont orientées dès mars 2020 vers la COVID‑19 et les autres.
Aider la communauté de recherche du CRCHUM à aller de l’avant avec leurs projets le motive au quotidien. Une ardeur redoublée par le fait d’avoir vu les équipes de recherche se mobiliser en peu de temps pour participer à la lutte contre la COVID‑19.
L’un de ses plus grands projets l’a amené à certifier auprès de Santé Canada le laboratoire de niveau de confinement 3 (NC3) pour cultiver et manipuler le SRAS‑CoV‑2, virus responsable de la pandémie de COVID‑19, et ses variants. Un processus laborieux qui a pu se réaliser en quatre mois seulement grâce à la mobilisation de Honeywell, partenaire responsable des activités d’entretien du Centre de recherche.
Adapter les mesures de protection, revoir complètement le manuel de sécurité du laboratoire et les procédures d’urgence en collaboration avec Santé Canada et le CHUM, évaluer les risques de nouveaux projets de recherche sont autant d’exemples qui ont pimenté les semaines de Laurent Knafo lors de la certification NC3.
« Ma plus grande angoisse? Que notre Centre de recherche ferme à la suite d’une éclosion, même si je sais que de strictes mesures sanitaires sont en place. Avec cette pandémie, je crois que mon rôle est mieux reconnu », dit-il.
Au plus fort de la pandémie, il a pu compter sur le soutien de ses collègues du réseau pancanadien d’agents de sécurité biologique. Au menu : échanges de conseils, de protocoles ou de bonnes pratiques. De quoi lui faire dire que cette crise sanitaire nous a bien préparés à la prochaine.
La biosécurité avant tout
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