Entre science, entrepreneuriat et musique, un congrès rythmé et fort réussi
Les 10 et 11 octobre, le 25e congrès des étudiant(e)s, stagiaires et résident(e)s du CHUM, organisé par l’équipe des Affaires étudiantes et postdoctorales du Centre de recherche du CHUM (CRCHUM), a battu son plein. Cette année encore, près de 350 personnes s’y étaient rassemblées.
Elles ont pu notamment apprécier la grande diversité des thématiques de recherche, au travers de présentations orales et d’affiches scientifiques.
Le partage de connaissances a été le point d’orgue de l’événement où un panel sur l’entrepreneuriat et une remise de prix ont dicté le rythme d’une deuxième journée animée.
Combiner science et entrepreneuriat
Lors du congrès, un panel de spécialistes a discuté des défis et des perspectives de l’entrepreneuriat pour les scientifiques du milieu universitaire.
Animée par Caroline Chevrier, entrepreneure en résidence au Centech (incubateur d’entreprises universitaires), cette rencontre a réuni Gabrielle Hurtubise-Radet, gestionnaire du programme Startups au MILA-Institut québécois d’intelligence artificielle, Frédéric Leblond, chercheur au CRCHUM et entrepreneur lui-même (Lumed Lab), et Noura Daadaa, responsable chez Google des startups d’intelligence artificielle dans le domaine de la santé.
D’entrée de jeu, les trois panélistes soulignent le fait qu’être scientifique et se lancer en entrepreneuriat est loin d’être incompatible, contrairement à la croyance populaire.
Caroline Chevrier le rappelle d’ailleurs : « 1 scientifique sur 4, qui détient des brevets, va démarrer sa propre entreprise. »
Et à la question est-ce qu’un chercheur ou une chercheuse peut devenir un bon(ne) entrepreneur(e)?, Gabrielle Hurtubise-Radet répond : « Oui, mais savoir bien s’entourer est une condition essentielle au succès. Les startups qui réussissent sont celles qui parviennent à avoir une belle complémentarité entre personnes issues du monde scientifique et du milieu des affaires. »
Même s’il y a encore beaucoup à faire pour améliorer la représentation de la diversité en entrepreneuriat (par exemple, seulement 7 % des PME canadiennes appartiennent à des femmes), il faut apprendre à oser.
Oser se lancer dans le vide, sachant qu’il y a toute une communauté qui peut accompagner les scientifiques au travers de la démarche entrepreneuriale.
« Il n’y a jamais de moment où l’on est prêt. Faites-le maintenant si vous avez une bonne idée. N’ayez pas peur d’échouer. Il y aura beaucoup d’incertitudes, de défis à relever, mais énormément de gratification au bout du compte », conclut Noura Daadaa.
Des travaux de recherche récompensés
Après un intermède enlevé de la troupe de chant de l’Université de Montréal, Isabelle Doré, directrice adjointe affaires étudiantes et postdoctorales par intérim, a animé la remise de prix du congrès.
Les lauréats et lauréates se sont partagé des bourses de 400 $ à 1000 $ pour souligner la qualité de leurs travaux de recherche.
Au total, 10 200 $ ont été remis lors de la cérémonie par Marie-Eve Desrosiers, présidente-directrice générale par intérim du CHUM, Pierrette Gaudreau, vice-doyenne sciences fondamentales de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, France Grenier, directrice générale de l’Institut du cancer de Montréal et Geneviève Dalpé, responsable de programmes au Fonds de recherche du Québec — secteur Santé.
Un grand merci à Joanne Auclair, Hana Maalaoui et Isabelle Doré (équipe des Affaires étudiantes et postdoctorales du CRCHUM), ainsi qu’aux membres du comité étudiant du CRCHUM pour leur implication considérable dans l’organisation réussie de ce congrès.
Voici la liste des étudiantes, étudiants et stagiaires postdoctoraux qui ont remporté un prix lors de cette 25e édition du congrès. Félicitations aux récipiendaires et merci aux commanditaires!
Entre science, entrepreneuriat et musique, un congrès rythmé et fort réussi