Carboneutralité


La crise climatique causée par les émissions de gaz à effet de serre (GES) représente un enjeu de taille sur plusieurs plans, dont celui de la santé des populations. Les conséquences du réchauffement planétaire risquent d’être catastrophiques. Sensible à ces questions, le CHUM vise la carboneutralité d’ici 2040. 

Prendre conscience de l’impact de notre pratique

Depuis plusieurs années, les anesthésiologistes ont pris conscience de l’impact de leur pratique sur le climat. Certains gaz anesthésiques sont de puissants GES, par exemple le protoxyde d’azote (N2O) et le desflurane. Nous avons entrepris de rationaliser l’usage du N2O et du desflurane en diminuant volontairement leur utilisation et recyclons en partie dans un dispositif le desflurane utilisé. Nous avons ajusté nos appareils afin de limiter au maximum la pollution engendrée par tous les gaz anesthésiques. De plus, comme solution alternative à l’utilisation des gaz anesthésiques, le département s’est muni de nouveaux dispositifs qui n’émettent aucun GES, tel que l’anesthésie totalement intraveineuse au propofol.  

De façon plus large, nous avons entrepris de rationaliser d’autres aspects polluants de notre pratique. Une quantité importante des fournitures sont à usage unique générant des tonnes de plastique, papier et carton. Beaucoup de gaz à effet de serre sont associés à leur production, et ne sont souvent pas recyclables. Nous mettons de l’avant dans les choix du département la réduction du matériel uniservice et le retour vers du matériel réutilisable. La gestion des objets tranchants ou souillés qui se faisait dans des bacs non recyclables, se fait maintenant dans des contenants recyclables.  

Finalement, le Département continue sa quête pour la carboneutralité en collaborant activement avec les objectifs de réduction de GES de la direction via son comité de résilience. 


Découvrez le plan d'action du CHUM pour la décarbonation