Anne-Marie Mes-Masson, récipiendaire de l’Ordre de Montréal

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Anne-Marie Mes-Masson, récipiendaire de l’Ordre de Montréal

Anne-Marie Mes-Masson reçoit une fois de plus les honneurs. 
En ce 16 mai 2024, la chercheuse est couronnée chevalière de l’Ordre de Montréal, une reconnaissance qu’elle souhaite partager avec son équipe et toutes les femmes atteintes d’un cancer de l’ovaire qui ont contribué à l’avancement de ses recherches.

Bien qu’Anne-Marie Mes-Masson soit originaire d’Ottawa, Montréal est la ville de ses plus grands exploits. Voilà plus de quarante ans que la chercheuse a choisi la métropole comme lieu de ses études doctorales. Et tout aussi longtemps qu’elle contribue à son rayonnement grâce à ses travaux pionniers sur le cancer. 

Cette reconnaissance de l’Ordre de Montréal, plus haute distinction qui rend hommage aux Montréalaises et aux Montréalais de naissance et d’adoption, met en lumière son engagement envers la communauté et son parcours parsemé de grandes réussites. 

Anne-Marie Mes-Masson est à l’origine d’importantes avancées dans le développement de modèles de cancer et dans l'identification des événements moléculaires qui sont impliqués dans la maladie. Parmi ses réalisations les plus marquantes, elle compte la création, aux côtés de la gynéco-oncologue Diane Provencher, d’un outil essentiel à la recherche : la toute première biobanque de cancer de l’ovaire. Depuis 1990, les tissus et les données de santé de plus de 12 200 femmes atteintes de la maladie y ont été entreposés, rendant possible la réalisation de plus de 340 projets de recherche, ici et ailleurs dans le monde.

« Ce prix, je le vois comme une reconnaissance envers toute mon équipe, mais aussi les 12  207 femmes qui nous ont fait confiance pour faire avancer la recherche sur le cancer de l’ovaire. C’est grâce à elles si, aujourd’hui, nous avons un programme de recherche si étoffé. »

Questionnée sur ses plus grands accomplissements, la professeure au Département de médecine de l’Université de Montréal se dit particulièrement fière d’avoir contribué à former la prochaine génération de chercheuses et de chercheurs impliqués dans la lutte contre le cancer de l’ovaire. À quelques années de la retraite, le regard tourné vers l’avenir, elle aspire à une relève résolument engagée dans la poursuite de ses travaux pour améliorer le sort des personnes atteintes de cette maladie rare et particulièrement difficile à guérir. 

« Les femmes qui sont touchées par ce cancer sont souvent très malades, et malheureusement plusieurs d’entre elles décèdent de la maladie. C’est une grande victoire pour moi d’avoir contribué à la création d’une communauté de jeunes chercheurs qui, à travers tout le Canada, s’intéresse à elles. »

Félicitations à Anne-Marie Mes-Masson pour cette carrière d’exception et cette reconnaissance hautement méritée! 


Anne-Marie Mes-Masson, récipiendaire de l’Ordre de Montréal

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