Deux chercheuses appuyées par la FCI et le gouvernement du Québec
Les chercheuses Naglaa Shoukry et Sarah Kimmins ont toutes deux obtenu du financement Fonds des leaders John-R.-Evans de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) et du gouvernement du Québec pour mener à bien leurs projets de recherche universitaires.
Elles figurent parmi les 16 chercheurs et chercheuses financés de l’Université de Montréal et de ses centres de recherche affiliés.
Ces fonds ont pour objectif d’aider les universités à attirer et à retenir les meilleurs chercheurs et chercheuses du monde et permettront la mise en place d’installations destinées à des projets de recherche prometteurs.
Les sommes obtenues sont attribuées à 80 %, et à parts égales, par la FCI et par le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec (programme de soutien à la recherche). Les 20 % restants proviennent de divers autres partenaires.
Naglaa Shoukry (axe Immunopathologie) — montant total : 1 590 213 $
Caractérisation à haute résolution de la réponse immunitaire au cours des maladies hépatiques aiguës et chroniques
Dans son projet de recherche, la chercheuse vise à définir une « carte d’identité » détaillée des principales cellules et voies immunitaires impliquées dans la réponse immunitaire au virus de l’hépatite C (VHC) et au cours de maladies hépatiques chroniques.
Ses objectifs sont de développer :
- la prochaine génération de vaccins contre le VHC permettant au Canada d’atteindre les cibles d’élimination mondiales définies par l’Organisation mondiale de la santé;
- de nouvelles stratégies thérapeutiques immunitaires ciblées pour les maladies hépatiques chroniques; et
- de nouvelles stratégies pour gérer les patients touchés par ces maladies.
Sarah Kimmins (axe Immunopathologie) — montant total : 400 502 $
Le rôle de l’épigénome du sperme dans le développement embryonnaire et la transmission intergénérationnelle des maladies
La chercheuse s’intéressera aux mécanismes de transmission épigénétique. Elle aura pour objectif de déterminer l’impact de l’environnement (alimentation, obésité et substances toxiques) sur l’épigénome du sperme, et comment cette information transmise à l’embryon affecte son développement et plus tard dans sa vie, amène le développement de maladies.
En s’appuyant sur l’épigénomique translationnelle, elle étudiera comment le mode de vie et l’environnement affectent la santé reproductive (fertilité) des hommes, et comment ces expositions influencent les résultats cliniques.
Deux chercheuses appuyées par la FCI et le gouvernement du Québec
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Distinctions et financement CRCHUM