Science au féminin : quatre chercheuses inspirantes

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Vikki Ho, Lise Gauvin, Marie Gasser et la Dre Marie-Josée Hébert

Marie Gasser, la Dre Marie-Josée Hébert, Lise Gauvin, Vikki Ho et Aïssata Sako

Dans le cadre de la Journée internationale des femmes et des filles de science, quatre scientifiques du Centre de recherche du CHUM (CRCHUM) ont partagé leurs cheminements de carrière, et exposé comment elles ont su, malgré les obstacles, tracer leurs voies et faire avancer la science.

Organisé par le comité Équité, Diversité et Inclusion du CRCHUM, l’événement a réuni plus d’une centaine de membres de la communauté de recherche qui ont pu découvrir les parcours uniques de Vikki Ho, Lise Gauvin, Marie Gasser et la Dre Marie-Josée Hébert.

Le panel était animé par Aïssata Sako, directrice de programme de l’Initiative canadienne de recherche sur les impacts des substances psychoactives (pôle Québec-Atlantique).

Célébrer les succès

Selon la chercheuse Vikki Ho, partager ses expériences, ses défis, ses succès ou son vécu dans des événements comme celui-ci est encore important aujourd’hui. Cela peut aider la future génération de femmes scientifiques à s’imaginer dans des postes similaires.

Un conseil partagé par la Dre Marie-Josée Hébert, vice-rectrice à la recherche, à la découverte, à la création et à l’innovation à l’Université de Montréal.

Également chercheuse au CRCHUM, la présidente du conseil d’administration des Instituts de recherche en santé en sait quelque chose. Partout au Canada et ailleurs dans le monde, le rôle joué par les femmes dans le progrès scientifique est indéniable.

« Dans les dernières années, les scientifiques ont rendu les inégalités plus visibles, les ont documentés. Aujourd’hui, on le sait : une plus grande diversité, une plus grande visibilité des femmes et des minorités sont source de créativité et d’avancées scientifiques », dit la chercheuse Lise Gauvin

« Avoir des perspectives diversifiées, c’est bon pour la science », résume la Dre Hébert.

Science au féminin

Faire entendre sa voix

Pour Marie Gasser, stagiaire postdoctorale et représentante des stagiaires postdoctoraux au comité scientifique, il est important de « faire rayonner la recherche étudiante et de donner une voix à la jeune génération. »

« Collectivement, nous avons une responsabilité de nous mettre sous les projecteurs pour inspirer les jeunes filles et les femmes à s’engager dans des carrières scientifiques. Ne le faites pas pour vous, mais plutôt pour votre institution, votre communauté », indique la Dre Hébert.

Être confronté à des modèles féminins, proches de leurs réalités socioculturelles, peut aider des adolescentes et de jeunes adultes à choisir de s’engager dans le domaine des STIM (science, technologie, ingénierie et mathématiques).

« J’ai croisé la route de plusieurs femmes qui m’ont inspiré dans mes choix de carrière, dans ma vie personnelle. Ces femmes ont façonné la jeune scientifique que je suis aujourd’hui », précise Marie Gasser.

Quant à la conciliation travail-famille, les quatre chercheuses s’entendent pour dire que la société a évolué et que les femmes scientifiques peuvent tout à fait mener une carrière riche et passionnante même si elles deviennent mères. L’un des secrets? Être bien entouré par sa famille, et passer le relais à son équipe de recherche quand c’est nécessaire.

La majorité des propos des panélistes font écho à la campagne Imaginez un monde avec plus de femmes en science de l’UNESCO qui souligne le dixième anniversaire de la Journée internationale des femmes et des filles de science.

Cette campagne appelle la communauté mondiale non seulement à envisager, mais aussi à œuvrer en faveur d’une communauté scientifique plus équilibrée en termes de genre, où chaque voix est entendue.

Science au féminin : quatre chercheuses inspirantes

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