Science POP — édition CRCHUM : des histoires de science pour tous les publics

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Science POP

Dans le cadre de la 1re édition du concours de communication scientifique Science POP tenu au Centre de recherche du CHUM (CRCHUM) le 15 avril, nos étudiantes, étudiants et stagiaires postdoctoraux vous raconteront dans un langage accessible leurs histoires de science en 5 minutes. 

Ouvert au public, cet événement gratuit se tiendra dans l’enceinte du CRCHUM de 13 h à 17 h. Une belle occasion de rencontrer notre relève scientifique, de lui poser vos questions et de discuter avec elle des impacts de la science dans nos vies. 

Le concours sera suivi d’une conférence de Yanick Villedieu, ancien animateur des Années lumière (Radio-Canada), et d’un cocktail. 

Les places étant limitées, les inscriptions pour assister à l’événement sont obligatoires. 

Engager la conversation 

Initiative panquébécoise proposée par l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) et propulsée par le Fonds de recherche du Québec – Santé, Science POP a pour objectif de promouvoir le dialogue entre la science et la société. 

Au CRCHUM, la chercheuse Nathalie Grandvaux, directrice adjointe scientifique aux affaires étudiantes et postdoctorales, pilote l’organisation de l’événement avec sa chargée de projets, Hana Maalaoui. 

En entrevue, la chercheuse nous rappelle le rôle primordial de la vulgarisation scientifique pour mieux faire comprendre la recherche au public de tout âge et lui en faire apprécier les retombées. 

Dans la nuit noire de la pandémie, la voix de Nathalie Grandvaux avait d’ailleurs percé. Pas un murmure. Plutôt une voix forte et rassurante qui a creusé son sillon jusqu’aux oreilles de la population. 

À de nombreuses reprises dans les médias nationaux, dans des panels de discussion avec les citoyens ou à la rencontre d’écoliers, ses messages, empreints d’un langage clair et accessible, ont su convaincre les Canadiens et les Canadiennes.  

Une communicatrice scientifique était née! 

 Science isn’t finished until it’s communicated, a dit Sir Mark Walport, directeur général de la UK Research and Innovation (UKRI) 

Q. Selon vous, en quoi la tenue d’un tel événement au CRCHUM est-elle importante pour la grande communauté du CRCHUM et du CHUM?  

R. Je crois qu’il est essentiel que nos étudiants, étudiantes et stagiaires postdoctoraux, qui poursuivent leurs formations au centre de recherche, soient des citoyens et des citoyennes scientifiques, plutôt que des scientifiques qui évoluent uniquement dans leur écosystème. 

Notre institution financée en majorité par des fonds publics. Nous avons donc la responsabilité et le devoir de communiquer les résultats de la recherche, de rendre des comptes au public, car c’est lui qui finance ces travaux scientifiques. 

En ce sens, l’événement Science POP permet à notre relève scientifique de pratiquer la vulgarisation scientifique et les prépare à rendre accessibles leurs projets de recherche en utilisant un langage compréhensible par tout le monde. 

Q. Aujourd’hui, pourquoi l’acquisition de compétences en communication scientifique est-elle devenue indispensable à notre relève scientifique? 

R. Aujourd’hui, dans les universités et les centres de recherche, nous formons bien nos étudiants et étudiantes à communiquer entre scientifiques. Et, bien que le milieu de la recherche ait pris conscience assez récemment qu’il fallait intervenir beaucoup plus sur la scène publique, pouvoir communiquer au public n’est pas encore une compétence qui est développée dans tous les programmes universitaires. 

Pour l’instant, il faut s’assurer que notre communauté étudiante et postdoctorale a accès à ce type de formation dans son parcours universitaire. Science POP est des moyens de les initier à la vulgarisation scientifique directement dans les lieux, comme le CRCHUM, où sont générés les résultats de la recherche.  

Cela lui permet aussi d’envisager la communication scientifique comme une carrière. 

Q. En cette ère de désinformation et fausses informations, nos jeunes chercheuses et chercheurs peuvent-ils vraiment choisir de ne pas être présents sur la scène publique? De ne pas dialoguer avec la société? 

R. Je ne crois pas. Nous avons une responsabilité comme citoyen scientifique de participer à ce débat public, de nous assurer que les informations qui circulent dans l’espace public sont justes, pertinentes, basées sur des données probantes et analysées de manière critique. 

La désinformation est un fléau, mais nous avons collectivement les moyens de faire changer les choses et de nous assurer d’une diversité des voix pour faire évoluer la société dans le bon sens. Évidemment, cela reste valable tant que nos paroles et nos actes sont basés sur des données probantes.  

Q. Cet événement gratuit est ouvert aux personnes du public. Que leur dirais-tu pour les convaincre de venir assister à l’édition CRCHUM du concours Science POP? 

R. C’est vraiment une occasion unique de rencontrer la prochaine génération de scientifiques, véritables forces vives de nos laboratoires, de faire connaissance avec elle et d’échanger sur ses projets de recherche. 

J’encourage le public à venir avec leurs enfants. Ils pourraient être inspirés par nos jeunes scientifiques, et y trouver des modèles, proches de leurs réalités socioculturelles. De quoi les aider à s’imaginer dans des postes similaires. 

C’est aussi une belle façon d’embarquer dans un voyage exploratoire au centre des maladies humaines et de découvrir au centre-ville le plus grand centre de recherche francophone de Montréal.  

Venez encourager notre relève scientifique en vue de la grande finale provinciale qui se tiendra les 27 et 28 mai 2023 à l’IRCM. 

Les finalistes de notre concours se mesureront alors aux finalistes des 14 autres institutions québécoises participantes et pourront gagner des prix allant de 1000 $ (prix du Scientifique en chef) à 250 $ (coup de cœur du public).

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