Foire aux questions


Soins et services au CHUM en psychiatrie

Q: Quels sont les services offerts en psychiatrie au CHUM?

R: Le Département de psychiatrie du CHUM regroupe trois services suivants :

Psychiatrie médicale

Le Service de psychiatrie médicale du CHUM est en charge de répondre aux consultations internes et externes en psychiatrie des équipes médicales et chirurgicales du CHUM et offre des services surspécialisés, notamment en neurologie, oncologie, endocrinologie, transplantation, périnatalité.

La Clinique de neuromodulation psychiatrique est un service de troisième ligne. Elle est intégrée au service de psychiatrie médicale. La Clinique de neuromodulation psychiatrique du CHUM est un service de troisième ligne. Elle offre des services de consultation et de traitements à des patients souffrant de troubles psychiatriques réfractaires. Notre clinique propose actuellement des traitements de neuromodulation qui comprennent :

  • Stimulation magnétique transcrânienne répétitive (SMTr/rTMS)
  • Stimulation du nerf vague (SNV/VNS)
  • Stimulation intracérébrale (SIC/DBS)

Psychiatrie des toxicomanies

Le Service de psychiatrie des toxicomanies offre des soins surspécialisés aux personnes souffrant de troubles de santé mentale et de toxicomanie, parfois avec des conditions médicales comorbides ou en situation d'itinérance. Il mise sur une collaboration étroite avec le Département de médecine générale et son Service de médecine des toxicomanies. Les activités s’exercent lors d’hospitalisations dans les lits dédiés à la psychiatrie des toxicomanies, dans une clinique ambulatoire, dans des activités de soutien au réseau et de recherche clinique.

Continuum Santé mentale Jeunesse

Le service de Continuum santé mentale Jeunesse s’acquitte des responsabilités populationnelles de l’HCND dans le traitement des premiers épisodes psychotiques (clinique des jeunes adultes psychotiques-JAP) et s’occupe également de jeunes avec trouble de santé mentale dans des créneaux surspécialisés spécifiques (notamment auprès des jeunes avec troubles de santé mentale, en situation d'itinérance).

Q: Je me suis présenté à l’urgence générale du CHUM et j’ai été vu par un résident en psychiatrie. Puisqu’il n’a pas terminé sa formation, est-ce que je peux lui faire confiance?

R: La résidence ou formation postdoctorale est obligatoire au Canada. C’est l’étape qui succède le doctorat en médecine et qui permet d’obtenir sa licence de pratique comme médecin-psychiatre. Elle est d’une durée de 5 à 6 ans pour les spécialités. Une formation complémentaire, formation surspécialisée d’une durée d’une ou deux années suivant la résidence, est parfois nécessaire pour l’obtention d’un poste au CHUM. Dépendamment de la spécialité, il faut souvent sortir du Québec et parfois du Canada pour obtenir une formation complémentaire permettant l’accès aux postes dans les établissements académiques. Toutefois, la formation complémentaire n’est pas nécessaire pour travailler en région ou dans les hôpitaux hors du réseau universitaire.


Guichet d’accès en santé mentale (GASM)

Q: Qu’est-ce que le guichet d’accès en santé mentale?

R: Le guichet d’accès est la porte d’entrée aux services de psychiatrie et de santé mentale. Le personnel reçoit, évalue et dirige les demandes d’aide vers la ressource la plus appropriée : psychiatre, psychologue, infirmière en santé mentale, travailleur social, centre de crise, ressources communautaires. Le GASM est plus qu’un centre de triage. Le personnel peut aussi commencer l’évaluation, les soins et le traitement autogéré.

Q: Comment joindre le GASM de mon secteur?

R: Pour trouver le GASM de votre région, vous pouvez signaler le 811 ou contacter votre CLSC.

Q: Est-ce nécessaire de voir un psychiatre pour un problème de santé mentale?

R: Les services de psychiatrie sont des services spécialisés de troisième et quatrième lignes. Avant d’y recourir, il y a plusieurs autres services de première et deuxième lignes disponibles pour soutenir la santé mentale.

Médecin de famille

Pour ceux qui ont un médecin de famille, celui-ci peut-être la première personne à qui on s’adresse lorsqu’on a une inquiétude au niveau mental. Le médecin de famille, qui connaît ses patients depuis longtemps, est en mesure d’évaluer la détresse, de proposer quelques pistes de solutions, prescrire de la thérapie et certains médicaments.

Centres de crise

Les centres de crise du Québec sont des organismes communautaires qui offrent des services gratuits spécialisés en intervention de crise, et ce, 24 heures par jour, 7 jours sur 7. Leur mission est d’alléger la détresse de toute personne adulte âgée de 18 ans et plus vivant une situation de crise, qu’elle soit reliée à une situation précise ou reliée à un problème de santé mentale.


Trouver le centre de crise de votre région

Le guichet d’accès en santé mentale (GASM) :

Le guichet d’accès est la porte d’entrée aux services de psychiatrie et de santé mentale. Le personnel reçoit, évalue et dirige les demandes d’aide vers la ressource la plus appropriée : psychiatre, psychologue, infirmière en santé mentale, travailleur social, centre de crise, ressources communautaires. Le GASM est plus qu’un centre de triage. Le personnel peut aussi commencer l’évaluation, les soins et le traitement autogéré.

Pour trouver le GASM de votre région, vous pouvez signaler le 811 ou contacter votre CLSC.


L’urgence psychiatrique :

Lorsqu’un patient est en crise aiguë, on peut se présenter à l’urgence de l’hôpital. L’urgentologue évaluera la situation et consultera un psychiatre lorsque nécessaire. Certains hôpitaux ont un service de psychiatrie d’urgence, d’autres ont des ententes pour référer leurs patients vers un autre hôpital de la même région. Des idées suicidaires inquiétantes, un contact avec la réalité brisé par des hallucinations (comme par exemple entendre des voix) ou par des idées délirantes (des fausses croyances comme par exemple que les extraterrestres nous traquent) sont des raisons de venir consulter à l’urgence.

Si vous êtes incapable de vous rendre par vous-même à l’urgence, vous pouvez signaler le 911.


Ressources

Santé mentale

Prévention du suicide

Q: Un proche m’inquiète, il présente des idées suicidaires ou tient des propos suicidaires. Que puis-je faire?

R: Si un proche présente des idées suicidaires, cette personne ou vous-même pouvez appeler les lignes d’écoute suivantes, 24 heures/24, 7 jours/7

Pour la ligne de prévention du suicide contactez 1 866 APPELLE (1 866 277-3553)

TEL-Aide : 514 935-1101

Suicide action Montréal : 514 723-4000

Voir la liste des lignes d’écoute disponibles au Québec :

Lignes d'écoute et d'aide

Si les idées suicidaires persistent ou que votre proche a élaboré un plan pour mettre fin à ses jours, ou s’il a des idées de violence, consulter à l’urgence la plus proche ou composez le 911 pour obtenir de l’aide immédiate.

Q: J’ai des idées noires, je pense au suicide, je suis un fardeau pour mes proches, j’ai élaboré un plan pour mettre fin à mes jours

R: Si vous avez des idées suicidaires persistantes ou que vous avez un plan pour mettre fin à vos jours, ou si vous avez des idées de violence, consulter à l’urgence la plus proche ou composez le 911 pour obtenir de l’aide immédiate.


Toxicomanie

Q: La consommation d’un proche m’inquiète, elle se répercute sur son intensifie ses fluctuations d’humeur. Que puis-je faire pour l’aider?

R: Votre proche doit prendre rendez-vous avec son médecin de famille qui pourra évaluer la situation. Le médecin de famille est en mesure d’évaluer et proposer quelques pistes de solutions. Celui-ci le référera aux bonnes ressources.



En cas d’urgence, nous vous suggérons de consulter un centre de crise ou les ressources suivantes :

Trouver le centre de crise de votre région


Ressources pour les proches

Q: Mon enfant, ma sœur ou mon frère présente un changement de comportement et d’attitude, tient des propos bizarres ou carrément farfelues, semble avoir des hallucinations auditives (entendre des bruits, de la musique, son nom ou des voix qui font des commentaires sur soi ou sur nos actions), ressent des changements de la perception au niveau des autres sens (soit la vue, le toucher, les odeurs ou le goût), ses émotions passent de déprimé à euphorique sans raisons apparentes. Comment puis-je l’aider ?

R: Il peut être très stressant d’avoir un membre de sa famille atteint d’une maladie mentale. N’essayez pas de gérer ce problème seul(e). Nous vous suggérons de consulter un centre de crise ou les ressources suivantes :

Trouver le centre de crise de votre région

Groupe psychoéducatif s’adressant aux proches de personnes atteintes d’un état psychotique

Avant de craquer (ressources pour les proches)

Trouver des ressources par région administrative du Québec :


Le Cannabis et la santé mentale

Q: Mon jeune consomme du cannabis et cela m’inquiète pour sa santé mentale. Quelles sont les façons de réduire les risques pour lui.

R: Un site Web a été développé par le Ministère de la Santé et des Service sociaux et contient une foule d’informations sur le cannabis, du cadre légal à la substance de ses effets sur la santé, en passant par des stratégies pour parler de cannabis avec les jeunes.

Voir site : Le cannabis.